Démarche Artistique
L'artiste Sylvain Dubois peint, dessine et fabrique un voyage sans fin. Les images de ce voyage dans ce pays sans frontière. « Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité c'est nous, que ça nous plaise ou non. Profitons-en, avant qu'il soit trop tard...» (in En attendant Godot - Samuel Beckett).
Découvrir des paysages variés, familiers et étranges aussi. Visiter des lieux où il nous invite à le rejoindre, à déambuler sans but précis. Si ce n’est celui de rêver simplement pour le plaisir d’un instant suspendu.
Le plaisir de nous raconter des histoires.
Sylvain Dubois est surtout connu pour ses mondes oniriques, habités de dispositifs plastiques pluridisciplinaires.
Il joue avec les récits et les formes pour questionner notre nature et notre singularité en ce monde. Ce sont des histoires qui se tissent et fabriquent un voyage pour expérimenter l’ailleurs. L’ailleurs qui, comme une utopie, se révèle désirable, à la fois proche et lointain. L’ailleurs, géographique ou historique, métissé de différentes cultures, toujours en mouvement, et source de renouveau.
Tout au long de ses productions, de nouveaux sujets et domaines d’intérêt surviennent, prolongeant le fil de son travail d’une série d’œuvres à l’autre. Mis bout à bout, ses travaux forment un monde imaginaire. Peinture, dessin, sculpture et collage, chaque pratique se mélange et s’assemble pour faire émerger la forme que prendra une pièce ou une thématique toute entière.
En se nourrissant de souvenir réels et fantasmés, d’évènements vécus et entendus, il fait que cet ailleurs soit plus que l’imposture de la réalité d’aujourd’hui : un moment privilégié propice à la rêverie.
Pourquoi ne pas s’approprier cet embryon d’univers au lieu de le consommer ?
Bio
Histoire d’Artiste
Nous sommes au bord de l’eau, mon père pêche dans l’étang, ma mère et ma grand-mère sont plus loin en arrière. Je suis assis dans l’herbe à quelques mètres de la rive, légèrement en hauteur. Il fait chaud et je dessine. Il y a quelques jours, on m’a acheté des peintures en sortant de l’atelier de M. Pélicier, peintre de son état, mari de ma prof de science nat’, et collègue de mon père. Je ne savais pas qu’un homme sérieux comme un conseiller principal d'éducation pouvait peindre.
Quoiqu’il en soit cette après-midi-là, j’ai douze ans et je peins intentionnellement pour la première fois. Ça n’est pas une réussite, mais une découverte indiscutablement : on n’a Le Talisman que l’on peut probablement. Cliquez ici pour accéder à l’histoire complète…